Cinéclub Dialogai : Boys Don’t Cry de Kimberly Pierce (1999)

Genre : Crime/ Romance
Date : mercredi 18 décembre 2024
Lieu : Salle Inside à Dialogai, entrée par rue du Levant 5
Accueil du public : 20H00
Classification : Déconseillé au moins de 12 ans

Résumé : Brandon Teena, jeune homme transgenre, quitte sa ville natale sous la menace, quand le frère de son ex-petite amie découvre qu’il est trans. Réinstallé dans la petite ville de Falls City, Brandon tombe amoureux de Lana, une chanteuse en herbe, et ils commencent à planifier leur avenir ensemble. Mais quand ses amis, John et Tom, apprennent le secret de Brandon, les choses changent très rapidement

Lien avec le cycle : Le succès critique et commercial de Boys Don’t Cry (1999), a signalé le début d’une dissémination du New Queer Cinema, puisque les studios ont commencé à s’intéresser à ces problématiques et ont pris conscience de leur potentiel commercial. Ainsi, le cinéma dominant s’est réapproprié les problématiques et la visibilité des queers et les a transformés en produits de consommation. Il apparaît, en un sens, positif que des films qui s’intéressent aux problématiques queers puissent obtenir des financements, bénéficier de budgets approchants ceux des grosses productions hollywoodiennes, et, par conséquent, attirer des acteurs célèbres, puisque tout cela favorisera une plus grande visibilité du film. Toutefois, il faut se demander quel type de visibilité est alors possible. L’assimilation au schéma narratif du cinéma dominant et la nécessité d’atteindre un public le plus large possible afin d’espérer un succès au box-office semblent aller de pair avec une assimilation à la norme.

1er cycle : Le New Queer Cinéma (entre subversion et rébellion)
Qu’est-ce qu’est le New Queer Cinéma ?
Le New Queer Cinema, mouvement cinématographique américain des années 1990, se distingue par sa représentation novatrice des identités et des problématiques queers. Cette vague filmique cherche à s’affranchir des représentations normatives véhiculées par le cinéma dominant, en offrant également une visibilité aux personnes atteintes du VIH et aux individus marginalisés. Sa forme et son contenu étant marqués par la subversion, la provocation et l’expérimentation, le New Queer Cinema rompt avec les conventions du cinéma traditionnel et la politique prévalente de l’époque.

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